La Victoire pour le pilote de l'ASA Dijon Côte d'Or,

Jean-Paul Grohens et Frédéric Dezire remportent cette édition ...

Ils ont tous gâchés, la préfecture de l'Ain et leurs gendarmes zélés ont mis à mal toute l'énergie déployée par l'organisation et l'ASAC ESCA pour faire de cette 30ème édition une superbe fête du rallye. Déjà pendant la préparation,  la Préfecture impose qu'aucune une maison ne soit le long des spéciales !!!! Comment organiser un National dans ces conditions? dans tous les rallyes Nationaux de Rhône-Alpes on est contraint de passer près des maisons, et cela ne pose aucun problème sauf dans l'Ain. Le Comité d'Organisation trouve de nouvelles spéciales, monte le dossier, passe une journée sur le terrain avec la Commission de sécurité, tous cela pour rien. Les gendarmes retardent l'épreuve, recherchent les spectateurs jusqu'au fond de la forêt et les déplacent derrière les commissaires ou après le point Stop! Exit les spectateurs à 30 m dans un champ et à 15 m haut dessus de la route du jamais vu - nouvelle politique sécuritaire?? il faut que l'on nous explique. Ils annulent même le dernier passage dans le "Chemin de la Guerre". Le Comité d'Organisation arrive à tenir le timing, en supprimant les parcs de regroupement, mais avec le retard au départ des spéciales, les pilotes partent souvent avec des pneus froids - Où est la sécurité???.
Côté course, coup de théâtre au début de la 2ème étape, les deux leaders abandonnent,  Ludovic Ghérardi suite un problème de cardan, Gilles Nantet support d'alternateur.
Jean-Paul Grohens n'a plus qu'à dérouler, éviter les pièges, il augmente son avance dans les 2 premiers tours du samedi, l'écart avec ses poursuivants passe de 20" à 56". La messe est dite, il finit en roule libre laissant les scratchs aux pilotes en bagarre pour la 2ème place.
Guy Mottard le plus régulier, prend sa revanche par rapport à l'an dernier où il n'était pas monté sur le podium pour 3", là il prend la seconde place pour 3" à Joël Juif. Joël qui sort de 2 abandons en 3 rallyes est tout content de monter sur le podium, il scratche lui aussi dans l'ES 13.

Guy Mottard vient de tout donner, il fait le scratch dans "Le chemin de la Guerre" mais à beaucoup de mal à retrouver son souffle...

Thierry Lagarrigue enfin une arrivée... Le moteur de la 318...

Thierry Lagarrigue prend la 4ème place ( premier du Comité Rhône-Alpes) et remporte le groupe F2000. Thierry scratche par 2 fois, l'auto est parfaite, le moteur Biotteau chante, avec les suspensions RTec l'auto encaissent toutes les bosses, le moral est de retour et le plaisir aussi.
Nicolas Roux lui aussi auteur du scratch dans l'ES 10, prend la 5ème place au volant de sa Skoda Octavia WRC "Je suis à 40% de la voiture. J’apprends. Le manque de rythme (attente au départ de chaque ES ) ne favorise pas la concentration, en plus j’ai été agressé en liaison par un riverain qui a cassé la vitre droite de ma Skoda et le nez de mon copilote".

Fin de course difficile pour les pilotes de la Clio, sur la liaison la boite se bloque en 5, il reste encore 3 spéciales à faire et ils ont 1'50" d'avance. A l'assistance avec l'aide d'Eddy Mercier et  de Daniel Giroud il bascule le boite en 3 et il termine le rallye sans pouvoir changer de vitesse, pour une fois il ne regrette pas que l'ES 12 soit annulée, ils perdent 20" dans Echallon et 33" dans Plagne...

Nouvelle victoire de groupe pour Frédéric
Michaud et Patricia Barnier

Ils conservent le groupe N, mais perdent leur 6ème place et se fond passer par Olivier Cursaz et Richard Caillat. Ces deux là malgré quelques soucis, voient enfin une arrivée après des rallyes de galère.
Claude Baratay domine la classe A6, il prend la 9ème place au scratch et précède Patrice Emery (10ème scratch) second du groupe N et Alexandre Michalet (11ème scratch) 3ème du groupe N et 1er de la classe N2. De nouveau, belle démonstration d'Alexandre, le second de la classe est à plus de 7 minutes.
Montée en puissance de Johann Gauthier (12ème scratch), au fil des courses il exploite de mieux en mieux sa 206 sur-vitaminée motorisée par Biotteau Moteur Concept. Johann remporte à mouveau la classe F2000-13.
Après le retrait de Daniel Mouvand et de Jean-Pascal Besson, Benoît Viviet très régulier prend le commandement de la classe N4 avec sa belle BMW 325, il remporte la classe et termine à la 20ème place au général. Dans la classe N1, Thomas Benier dominé à Macon par Guillaume Sangouard, prend sa revanche sur ces routes qu'il connaît mieux, malgré une belle avance il en rajoute " le Chemin de la Guerre c'est trop beau, y'a fallu que j'améliore mon temps à chaque passage..." Thomas (21ème scratch)remporte la classe N1 devant Romain Lagarrigue (25ème scratch) et Guillaume Sangouard (27ème scratch).
Très belle prestation pour Aurélien Lafont, il continue à engranger des points en vue de la Finale de Nantes, il remporte la classe F2000-11 et termine à une excellente 26ème place au général. Thierry Maziller (28ème scratch) et Christophe Chavin (29ème scratch) remportent leur classe respective.
Superbe beau temps pour ce rallye, où 50 concurrents rejoignent le parc d'arrivée.
Dommage que pour cette 30ème édition, on ne se souviendra que de l'excès de zèle de la Gendarmerie...
 

 Un petit clin d'oeil dans le rétro... c'était en 2005

 Ludovic GHERARDI - Michel DI LULLO Vainqueurs de cette 29éme édition

81 équipages sont autorisés à en découdre sur les 114km de spéciales que comportent cette 29è édition. Le beau temps est au rendez-vous, plus de 32°c à l'ombre.
Ludovic Ghérardi au volant de la Clio Maxi, surclasse tous ses adversaires, il ne laisse que la spéciale de "Plagne " à son dauphin Christian Nigri dans les 2 passages. Jacky Voirin l'habitué des marches du championat de France, monte sur la 3ème marche du podium, et remporte le groupe N. Guy Mottard n'est qu'à 3,2" après un dernier tour d'enfer il place sa 306 Maxi à la 4ème place.
Une fois de plus cette saison: bagarre à couteaux tirés dans la classe N3 c'est Ludovic Gal qui prend le meilleur, il devance Frédéric Michaud de 3,3". Les 22" laissées dans l'ES3 ont coûté chère à Frédéric, il remporte 6 des 8 ES, mais sans excès Ludovic roule à sa main, et contient la remonté de Frédéric. A la 7è place scratch on trouve la Clio RS de Cédric Fagot-Revurat, il devance l'Audi de Nicolas Roux et un autre pilote de la classe N3 le régional de l'étape Olivier Giraud.
En F2000 il fallait être à l'arrivée, mais sans musardé. A ce petit jeu c'est Jean-Pierre Vital le grand vainqueur, après la pénalité de José Amorin, les retraits le Sébastien Fagot-Revurat et de J.Pierre Bochatay, grosse bagarre dans le dernier tour pour le groupe entre Jean-Pierre Vital et Emmanuel Roudet, Jean-Pierre remonte 2,2" et passe Manu pour 1,6"dans les derniers chronos. Bruno Bouscary place son Hommel RS2 à la 12ème place il remporte le groupe GT. 
Alexandre Michalet comme à Macon très à l'aise sur ces routes, remporte la classe N2, il est bien parti pour le Challenge "Ain pour tous" dont c'est un des objectifs cette saison. Comme en F2000, en A6 il fallait arrivée à Oyonnax pour savourer la victoire dans cette classe, Yannick Desbiolles démarre en trombe 4ème, 3ème, puis 2ème temps scratch il est parti pour faire un coup mais la mécanique de la Pumas en décide autrement. Hervé Poudrel est également trahi par la mécanique de la Saxo préparée par la Lycée de St Vallier, second de classe depuis le début du rallye il renonce après l'ES6. David Bernard récupère la classe A6 mais David garde le même rythme et continue à aligner des chronos dans les 20, il place sa Saxo à la 17ème place au scratch, 7" devant le vainqueur de la classe F2000-14 Michel Moyne-Picard, lui aussi récupère la classe après le retrait de Jean-Pierre Bochatay ( après ES7 ) puis de José Amorin ( après ES8 ).
Comme pour chaque rallye une belle bagarre a opposé les concurrents de la classe N1, c'est Christophe Fumey ( 28è scratch )qui l'emporte, et devance Fabrice Maziller de 20". Un autre Maziller est à l'honneur Thierry remporte la classe A5 il est 29ème scratch. Emeric Robert place sa petite Visa à la 46è place, il remporte la classe F2000-11.
Ils sont 51 équipages à rejoindre Valexpo à Oyonnax, après une édition toujours aussi difficile et exigeante, il fallait vraiment être à l'arrivée.